Célébration de la journée internationale contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie (IDAHOT 2024)

Célébration de la journée internationale contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie (IDAHOT 2024)

Le monde célèbre chaque 17 mai, la journée internationale contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie (IDAHOT 2024). Dans le cadre de la  continuité et la poursuite des interventions du projet IGI, en collaboration avec le Secteur Justice et Droits Humains à la riposte au VIH et la clinique juridique, CEDHUC avec l’appui du PNUD, cette journée sous le thème : « Ne laissons personne de coté : égalité, liberté et justice pour tous et toutes ». Accès inclusif et équitable aux services de santé sans discrimination. L’objectif poursuivit était de promouvoir des actions de sensibilisation des communautés, de mobilisation des décideurs et de prévention pour lutter cette injustice liée sur le genre.

En fait, pour accélérer l’atteinte des Objectifs du Développement Durables, ODD, auxquels la RDC a souscrit, plus particulièrement 1, 3, 4, 58, 10, 16, 17, il est important notamment de lutter contre les injustices liées aux considérations liées à l’identité du Genre et orientations sexuelles.

C’est pour cette raison que le 17 mai de chaque année, le monde  célèbre cette journée mondiale contre l’homophobie et la biphobie souvent désignée. Il faut noter que cette journée milite pour l’information, l’éducation, la compréhension de la réalité LGBT à travers des événements tels que des manifestations, défilés, expositions, conférences, échanges citoyens afin de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Dans  plusieurs pays du monde, comme en Afrique, les communautés lesbiennes, gay, bisexuelle, transgenre, queer et intersexe sont de plus en plus menacés. Des lois, normes et pratiques discriminatoires refusent aux personnes LGBTQIA+ leur autonomie, leur accès aux soins de santé, à l’emploi, au  logement ainsi que leurs droits et leurs choix en matière de santé reproductive[1].

LOIS MUETTES

En RDC, bien que les lois restent muettes sur la criminalisation des rapports sexuels entre deux personnes adultes consentantes de même sexe, il existe des lois discriminatoires envers les personnes LGBTI. Certaines dispositions restent ouvertes à des interprétations qui donnent lieu aux poursuites judiciaires et aux diverses.

Telles que les violations des droits des personnes LGBTI, pour comprendre et mesurer la sensibilité et la recevabilité des dirigeants/décideurs congolais relative à une gouvernance inclusive des personnes LGBTI,  le rapport d’activités du projet Initiative pour une Gouvernance Inclusive des  personnes LGBTI, 2022 a démontré que l’environnement social, politique et juridique constituent à ces jours des pesanteurs majeurs pour  accélérer l’inclusion sociale et lutter contre toutes ces formes de l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie qui se traduisent par les violences .

Ce même rapport révèle que très peu de décideurs sont réactifs ne rendent pas compte vis-à-vis des personnes LGBTIQ+, les communautés LGBTQ+ ont des connaissances juridique insuffisante pour exiger aux décideurs la réalisation de leurs droits dans les différents domaines de la vie.

En outre, le rapport sur la situation des Droits des personnes LGBTQ+ a démontré les diverses violences auxquelles ces derniers sont confrontées.

Les activités pendant et après le 17 mai 2024 auront  pour but de promouvoir des actions de sensibilisation des communautés, de mobilisation des décideurs et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie, question de sensibiliser les chefs traditionnels  sur la lutte contre les discours haineux et la promotion de vivre ensemble dans la diversité ; mobiliser les hauts commissaires de la Police Nationale, ainsi les chefs traditionnel sur la bonne interprétation du concept bonne mœurs et l’attentant à la pudeur ; faire les alliés pour l’application des recommandations des Nations Unies sur la situation des groupes marginalisés dont les personnes LGBTQ+ sur leur protection.

RÉSULTATS

A l’occasion de la commémoration de ladite journée contre la l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie  aura comme résultats : augmenter les nombres des décideurs et alliés pour l’inclusion sociale des personnes LBBTQ+ ; sensibiliser 120 personnes sur la lutte contre l’Homophobie et le vivre ensemble dans la diversité ;  donner aux personnes LGBTI+ les moyens de connaître, d’exiger et de défendre leurs propres droits.

En un mot comme en mille, cette journée de lutte contre l’homophobie vise à donner aux personnes LGBTI+ les moyens de connaître, d’exiger et de défendre leurs propres droits  ,  la  journées sera interactives entre toutes les parties prenante et la communauté LGBTQI+ ( les chefs traditionnels,  les agents de l’ordre et les  chefs religieux ) sur le quotidien des personne LGBTQI+.

 

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